Go to content Go to navigation Go to search

“Cher ami,
Merci pour ta lettre. Elle m’a réconforté. Il pleut souvent si fort à Brest tu sais. Et, comme un vieil émigré, je suis glacé de solitude, coincé dans l’Arsenal et, en plus, ils m’ont posé à la verticale, affublé, au sommet, d’un coq gaulois qui tient le globe terrestre entre ses pattes. Rien que ça ! C’est d’un ridicule !

Mais ce qui me taraude vraiment, c’est mon impuissance en 1830. Ils ont débarqué à Sidi Frej pour m’éviter. Je n’ai rien pu faire. Je me pose souvent aussi la question :“comment se fait-il que mes maitres turcs n’ont pas vu, eux qui avaient à une époque des espions dans tous les ports, se préparer une flotte d’une telle envergure : plus de 500 bateaux…”. Tu pourrais peut-être m’expliquer toi qui est si instruit.


Lire la suite

Je voudrais te remercier et aimerais te dire, entre algérois, on peut se tutoyer, que depuis ton rapt, et ton installation dans ta nouvelle résidence à Brest, tu es devenu un trophée des vainqueurs. Je dois te dire que depuis on t’avait, un peu oublié, on était plus préoccupé par notre sort. Les nouveaux maitres du pays nous ont maintenus sous tutelle et en résidence surveillée. Je ne sais pas si on t’a dit, qu’enfin nous avons réussi, après de lourds sacrifices, à arracher notre indépendance, en attendant de re-trouver la liberté. Mais voila que le bruit mythique de tes tirs de boulets, relayer par les média, continuent à faire du grabuge. Les uns veulent te reprendre et tes ravisseurs ne veulent plus te lâcher.


Lire la suite

Je vous présente mes vœux, qui rejoignent une part des vôtres, et vous demande de les faire suivre à vos ami(e)s. pour vous faire leur faire part de notre projet-Utopie … mais réalisable, grâce à tous.


Lire la suite