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Darnadz.org a reçu une lettre de Baba-Merzoug en réponse à celle de D. Lesbet. Nous vous la transmettons telle quelle.

“Cher ami,
Merci pour ta lettre. Elle m’a réconforté. Il pleut souvent si fort à Brest tu sais. Et, comme un vieil émigré, je suis glacé de solitude, coincé dans l’Arsenal et, en plus, ils m’ont posé à la verticale, affublé, au sommet, d’un coq gaulois qui tient le globe terrestre entre ses pattes. Rien que ça ! C’est d’un ridicule !

Mais ce qui me taraude vraiment, c’est mon impuissance en 1830. Ils ont débarqué à Sidi Frej pour m’éviter. Je n’ai rien pu faire. Je me pose souvent aussi la question :“comment se fait-il que mes maitres turcs n’ont pas vu, eux qui avaient à une époque des espions dans tous les ports, se préparer une flotte d’une telle envergure : plus de 500 bateaux…”. Tu pourrais peut-être m’expliquer toi qui est si instruit.

Enfin ! cessons de ressasser le passé. Tu me dis dans ta lettre que tu veux construire une maison à la Casbah où tu rassembleras les souvenirs du lieu. N’oublie pas ma biographie. Mais tu me dis aussi que tu veux financer cette construction en collectant des fonds auprès des citoyens. Alors là, laisse-moi rire : Ah ! Ah ! Ah ! Les gens s’en moquent pas mal de ton projet. Ils veulent exister par eux-mêmes. Regarde les mariages : une profusion d’or, de paillettes, de miel, d’amandes, … chaque année, ils deviennent plus somptueux !

Mais j’ai une idée, quand je serai de retour à Alger, j’offrirai mes services : trois coups de canon pour 30 000 DA lors de la remise de la bague par le marié. Et tous les gains seront pour “Darna” cette maison qui est déjà un peu la mienne.
En attendant, passe me voir un jour. Je te raconterai ma Casbah et tu me raconteras la tienne. N’oublie pas de demander un laisser passer.

A+

Nacera

Réponse

Cher ami, Merzoug,

Je suis content que m’a lettre t’aie réconforté. Je vois que tu as eu recours à une de tes amies, pour rédiger ta réponse. Cela ne m’étonne pas, que ce soit une femme qui se met en première ligne. Les hommes sont tellement préoccupés par la rentabilité au présent qu’ils ignorent le passé et négligent le futur. Tu la remercie pour moi.

Je suis passé te rendre visite sur ton lieu de détention ou de résidence, tout dépend du point de vue et me suis aperçu qu’effectivement, il pleut sans cesse.
Je reconnais que du côté climat tu as perdu au change. Mais rassure-toi, nous n’y somme pour rien dans cette prouesse. Pour notre chance, la douceur climatique échappe, pour l’instant, aux titillements bureaucratiques. Ouf, sinon, soit on crèverait de chaleur, soit on nagerait dans les torrents de boue. Tu sais, nous on découvre la météo en live, comme on dit maintenant. On est sans arrêt surpris par les intempéries. Mais, cela nous rassure et prouve qu’on vit. Car seuls les morts ne peuvent plus être surpris.

Que veux-tu on se console comme on peut, avec ce qu’on a sous la main. Tu es glacé de solitude et nous sommes noyés dans les sollicitudes. Les verbes « Atiiny », « maâtawniche » et « wachdakhlek » se conjuguent à longueur de journée à tous les temps, dans tous les camps.

Tu es sur une belle place, face à la mer entouré d’une grille, et sur ta bouche on a installé un globe surmonté d’un coq. Drôle de présentation. Je suis sûr que tu apprécies la présence de ton fils posé à proximité dans un berceau fleuri. Mais j’aimerais que tu me dises, comment tu imagines ta vie, si tu étais resté à Alger ? Au fait t’es-tu habitué à ta nouvelle identité féminine ?

Tu comptes rentrer à Alger en tant que Merzoug ou La Consulaire ?
Je te signale qu’à Alger, les temps sont devenus durs pour les femmes.

Pour ce qui est de nos taraudages réciproques, c’est qu’ils ont débarqué à l’improviste à Sidi Frej, pour t’éviter et contourner la ligne de défense contre laquelle de nombreux prétendants se sont cassé les dents. Mais, que veux-tu, on n’a pas imaginé qu’on puisse contourner la ville. L’histoire et riche d’enseignements, mais les hommes retiennent rarement les leçons.

C’est comme tes geôliers, qui pourtant, forts de cette expérience, se sont contentés d’attendre l’arrivée des allemands, derrière la ligne Maginot, réputée infranchissable !!!

Tu vois, eux aussi n’ont rien pu faire. Depuis on a apprit que si la bêtise se répète, l’histoire bégaie.

A mon tour de te poser quelques questions :

Pourquoi tes maîtres turcs, ne se sont-ils plus préoccupés de ton sort ? Ils ont laissés faire les algériens…
Pourquoi es-tu subitement devenu un symbole de détournement d’attention ?
Pourquoi, dépense-t-on tant d’énergie pour te récupérer, au sens propre et figuré, alors qu’on se contente de regarder agoniser la ville que tu as âprement défendue ?

Comme tu le dis si bien ! Cessons de ressasser le passé et occupons-nous du présent.

Oui, effectivement nous souhaitons re-construire une maison à la Casbah où sera recueillie la mémoire du lieu. Ta biographie à été écrite par les autres, nous devons la ré-écrire. Mais pour cela il faut : d’une part qu’on décrète un cessez-le-feu avec les archives, qu’on signe l’armistice avec les documents, qu’on retrouve les écrits, et d’autre part qu’ils soient accessibles aux chercheurs maîtrisant la langue turque pour les traduire.

Ce dernier point t’étonne, tu te demandes pourquoi les algériens ne parlent pas turc, après trois siècles de domination et d’administration ottomanes. C’est Nooormal. Ils sont venus, ont vécus, ont été vaincus, puis sont partis sans laisser d’adresse ou de butin de guerre linguistique, comme celui qu’on a arraché à leur remplaçants et qui nous sert à communiquer. Pourtant ils sont restés moins longtemps. Tu as une idée ?

Je vois que tu n’as rien perdu de ton humour et ta perspicacité. Tu as raison de rire. Tu as raison de dire que l’absence de citoyens est un sérieux problème, d’autant plus que les sujets qui se sont substitués à cette notion, se moquent de tout ce qui ne concerne pas directement leurs petites affaires privées. Le « T’bez-nisse » est la nouvelle devise nationale.

Je retiens ton idée, pour reprendre du service, elle est géniale et généralissime. Mais, ne te précipite pas à rendre ta carte de séjour. Tu t’es tellement habitué à vivre dans un milieu asceptisé que ton organisme a perdu toute défense immunitaire.

La bonne nouvelle : La casbah fait partie du patrimoine universel depuis 1992.
La mauvaise nouvelle, c’est que depuis qu’on l’a distinguée, on ne sait plus comment la retenir parmi nous. On croyait que sa nouvelle réputation aller se traduire en monnaies sonnantes et trébuchantes. Que les dollars allaient pleuvoir sur nos têtes. Cela l’a rendue dingue les maisons. Elles fichent le camp, cèdent leur place aux dépôts d’ordures sauvages. C’est devenu une décharge à ciel ouvert. Le spectacle risque de te fendre le cœur, ou tu risques de finir dans la gueule des loups ou d’un haut fourneau, comme tes 500 copains, qu’on a transformés en magma. (Moulay Belhamissi en a fait le décompte. Ed. ANEP).
Je te conseille d’attendre des jours meilleurs, qu’on cesse de croire que ce sont les autres qui viendraient nous aider, qu’on se persuade que la réhabilitation de la casbah dans le respect des règles de l’art est notre affaire, qu’on reconstruise ta maison, qu’on la mette directement à ton nom, sinon tu risques de trouver des squatters et comme tu n’a plus de « Maârifa » et tu ne connais plus personne à Alger, même si les gens te connaissent maintenant que tu es re-devenu un héros national, tu auras du mal à les reloger ailleurs. Tu risques de finir tes vieux jours dans la peau d’un ex-glorieux SDF. J’espère que tu as gardé tous les documents attestant de ta valeureuse conduite contre l’ennemi. Cinquante ans après l’indépendance, nous ne sommes pas encore sorties de la salle de tri. Les héros d’hier sont régulièrement déclassés, reclassés, remplacés, contestés, etc.,…. Figure-toi qu’on est au point de découvrir qu’il y avait plus de résistants que d’habitants, que comptait l’Algérie d’avant 1962. En plus de tout cela, je ne te garantie pas qu’on te valide tes années passées sous l’autorité ottomane. On n’est jamais sûr de rien.

La question de savoir si les turcs étaient des occupants, des coopérants ou des vacanciers n’a pas été tranchée par l’histoire officielle. Tu as de la chance que les français ne t’aient pas sollicité contre Abdel-Kader ou durant la guerre d’indépendance … Tu aurais eu droit à un troisième surnom. Je te laisse deviner lequel. Alors, je te conseille la prudence, en attendant de connaître les conditions et le statut de ta réhabilitation.

Une fois ré-installé chez toi, il te faudra consacrer une énergie folle pour te soustraire aux convoitises de ceux qui ont fait de ton « retour » un fond de commerce intéressé. « Nooormal », comme on dit maintenant, ils ont tellement investi pour qu’en te libérant, ils espèrent, qu’en guise de compensation, tu leur ouvres la voie d’accès à un retour sur investissements. Et, je tiens à te signaler que ce n’est pas une mince affaire. Il faut avoir une échine souple et ce n’est pas du tout évident dans ton cas. Ne te réjouis pas, ce n’est pas fini. Après, tu devra faire une demande de création d’un fond de commerce, c’est une toute autre affaire, car, n’oublie pas que tu es âgé, l’ANSEJ, est un nouveau dispositif (pare-feux) plus souple, mais qui ne concerne que les jeunes. «E’n-Ta Tab Djnanek».

Et enfin, si nous sommes encore de ce monde, on mettra ton idée à exécution. Mais je constate que tu n’es plus à la page. Tu ne parles que de mariage. Depuis ton départ en exil, on a multiplié les occasions de Festi-Vités à l’infini.

Je te suggère les tarifs suivants, et la liste n’est pas exhaustive. On invente tous les jours un nouveau machin. Alors seront Gratos les coups de canon :

a) rupture du jeûne. Ne proteste pas, je t’explique, les nouveaux commandements. Il faut faire du social à connotation religieuse, c’est à la mode et c’est hautement et doublement rentable.
b) premier emploi. C’est devenu si rare que cela se fête. Pub pour le service public, une sorte de renvoi d’ascenseur.
c) premier logement obtenu par voix légale. Pub pour la Wilaya et le ministre de l’habitat.

Sont payants les coups de canon

  1. 5.000 da, annonce achat du premier 4×4.
  2. 10.000 da, circoncision. Avec une remise de 50%, si c’est pratiqué en milieu hospitalier.
  3. 20.000 da, annonce des fiançailles, pour la famille du garçon.
  4. 15.000 da, annonce d’un mariage à la mairie. Plus compliqué à défaire.
  5. 30.000 da, annonce d’un mariage « Bel-Fatiha », très prisé par les « Begarine » et souvent éphémère. Une façon de fidéliser la clientèle argentée.
  6. 100.000 da, fêter l’entrée au club des affairistes. (C’est Le chalenge : Tir de canon discret, pour marquer le coup, mais sans trop ébruiter l’événement).

Qu’en penses-tu ?

On complètera la liste et on adaptera les prix en fonction des fluctuations du marché.

Je passerai te rendre visite, sans faute, juste le temps de me procurer le sésame, que tout le monde recherche à pieds, par barques, par bateau et par avion.

Un dernier mot, pourquoi ne te débarrasses-tu pas du coq en lui appliquant la technique que t’a enseigné ton maître le Dey Mezzo-morto. Tu sais qu’une Gravure hollandaise du XVIIème, relate qu’en représailles au bombardement d’Alger par les Français, les janissaires ont attaché le consul de France Jean Levacher à ta bouche et l’ont projeté sur le navire-amiral Duquesne, le 26 juillet 1683. Et c’est pourquoi, mon cher Baba-Merzoug, depuis, tes geôliers t’ont affublé d’un surnom féminin « La Consulaire » et t’ont bouché la gueule avec un globe surmonté d’une gauloiserie de mauvais gout. N’empêche, la trouvaille a fait école et même était adoptée pas les anglais, qui ont testés son efficacité contre les Cipayes.

Au fait tu m’as demandé de me renseigner sur tes origines. D’abord elles ne sont pas aussi limpides que tu le crois et de plus c’est un casse tête, surtout pour moi qui ne suis spécialiste de rien du tout.

Je ne sais, si tu as gardé la notion du temps, mais je te signale que tu habites dans la cour d’honneur de l’Arsenal de Brest, depuis 179 ans, sous le nom de « La Consulaire ». Depuis le temps, tu aurais pu bénéficier d’un prêt et acheter ton logement. Tu as fait comme de nombreux immigrés (tes compatriotes ?). Pour ta gouverne, je te signale, qu’il est plus difficile de virer un proprio, qu’un locataire.
Ce que je peux te dire, c’est que tu étais un véritable athlète, pesais 12 T, mesurais 6,60 mètres et capable d’un lancer de boulet à 4872 mètres. Tu as été médaille d’or, au prototype des «jeux olympiques méditerranéens» du XVII.
Certains disent que tu es né en 1542, à la basse Casbah, dans le quartier de Zoudj-Aïoune, à Dar En’Hasse. Tu es le produit d’un croisement d’efforts et d’ingéniosité, entre un contremaître janissaire et un fondeur vénitien, pour satisfaire à une commande du pacha Hassan. Comme pédigrée on fait mieux maintenant.

A la naissance, ironie du sort, tu as eu pour nom Baba Marzoug (Père Fortuné) et pour fonction, tu devais interdire l’accès à la rade d’Alger à tous les Haraga de l’autre rive. Je sais que cela t’en bouche un coin. Tu ne sais même pas que les temps, les valeurs et les voleurs ont changé de bord… depuis. Mais tous cela est à vérifier.

Il a fallu attendre un siècle, pour qu’une autre prétendante te détrône. La nouvelle médaillée des premiers « jeux Olympiques Mondiaux » est Allemande : Dicke Bertha dite «La grosse Bertha». C’est la fille unique, de Monsieur Krupp. Elle est plus menue que toi, mesure 5m. de haut, mais lançait les bouletss à 9 300 mètres. Nouveau record.

À la fin des jeux la Grosses Bertha et ses sœurs furent détruites pour ne pas tomber entre les mains ennemies.

Toi, on t’a abandonné à ton sort et tu as fini ta carrière sportive en trophée de guerre. Sélectionné par l’Amirauté, Madame La Marine, ta mère adoptive, t’a rebaptisé «La Consulaire». Elle refuse pour l’instant de te restituer, elle estime que tu fais partie, de l’Histoire familiale, de la Marine Nationale Française.

Selon d’autres sources, tu serais de père inconnu. Comme de nombreux algérois à l’époque. Tu as été fait prisonnier par Charles Quint, lors de la bataille de Pavie contre François Ier (en 1525). Et en 1541, tu as accompagné Charles Quint, venu assiéger Alger. Mais, une tempête mémorable a transformé l’expédition en désastre et l’Empereur d’Espagne en Harraba (fuyard d’Alger). L’emplacement où il a campé, une seule nuit, a hérité du nom « Bordj Bou Lila » et les français, par égard à leur copain, l’ont rebaptisé «Fort l’Empereur». C’est du n’importe quoi. Il s’est sauvé de justesse et t’a abandonné sur le rivage. Il semblerait que tu as sur le corps un tatouage (inscriptions, marque de fabrique) semblable à ceux de tes contemporains.

Alors !!! Tu viens d’où ? Le sais-tu au moins ?

Tu as été 289 ans durant, la propriété des turcs et depuis 179 ans sous tutelle française et tu n’as jamais connu l’Etat algérien. Alors, t’es quoi ?

Ecoute, c’est trop compliqué pour moi, laissons aux historiens spécialisés de re-visiter les archives et dénouer ton hagiographie. Je voulais juste répondre à ta question et tu m’as embarqué dans des eaux troubles.

Aux cours de mon voyage dans le passé, j’ai retrouvé d’autres (trophées) indices : le rapt de l’astrolabe de la grande mosquée d’Alger, les têtes coupées des statues et d’autres prises emportées par les Français. Mais est-ce qu’ils les ont pris aux romains, aux arabes, aux Turcs ou aux Algériens !!! L’ex-président français Jacques Chirac, lors d’une visite d’état en Algérie, a restitué la Clé d’Alger et le sceau officiel du Dey d’Alger, au président Bouteflika. Il parait que ces reliques à forte valeur symbolique sont chez nous !!! Jusque-là les Turcs n’ont pas réagis !!! Je ne sais pas s’il faut ébruiter l’affaire, car moi, je ne les ai jamais vus. Je ne sais même pas où on les a planqués. Peut être que c’est un secret d’état, on a peur que les turcs nous les réclament. Chuuttt … Tu ne dis rien.

Et cela, sans parler des fonds d’archives (romains, turcs, arabes, espagnols, etc., …) emportées par nos deux derniers percepteurs ou persécuteurs, je ne sais plus, qui faisait quoi au juste. A mon avis, il faut laisser le soin aux notaires de faire l’arbre généalogique de chaque objet et de désigner son légataire légitime. Je te dis cela, sans évoquer la restitution du trésor d’Alger. Amar Hamdani (Ed. J. Duvernet 1989), puis Pierre Péant (Ed. Plon 2004), donnent des détails croustillants, mais là, çà sent le fric, vaut mieux pas s’en mêler.

Le dernier Dey d’Alger, s’est rendu à Paris en 1833. Il a essayé de récupérer une partie du trésor qu’il a confié au général De Bourmont, mais je crois qu’on ne lui a rien donné.

Tu vois un peu dans quel imbroglio tu m’as entrainé.

Tu as eu le nez creux, tu m’as averti que les gens s’en foutent du patrimoine en général et du projet de « Darna » en particulier, seules les affaires à retombées médiatiques les attire, comme le miel attire la …

D’un côté, tu as eu tort. Je viens d’apprendre que 2500 intellectuels algériens se sont mobilisés et se sont fixés pour seul et unique (cynique ou inique, je ne sais plus) objectif ton retour inconditionnel !!! On ne peut qu’applaudir et une fois les mains reposées des claquements, les réutiliser pour «N’end’bou H’naqn’a» (marquer son chagrin).

De l’autre, tu as, en partie raison figure-toi que moins de 10% de ceux qui ont fait le serment, et je ne suis pas certain que se sont les mêmes, de te faire revenir ont promis de faire un don pour la concrétisation de notre initiative citoyenne « Darnadz.org ». Tu vois tout n’est pas si noir.

Excuse-moi, Merzoug, mais, je considère que la sauvegarde de la Casbah, que tu as protégée, est plus urgente et plus importante que ton retour au bercail. Toi tu te la coules douce à Brest, y a pas d’urgence à te rapatrier, tu n’es pas en danger, tes jours ne sont pas comptés et en plus la concrétisation du projet ne dépend que de la seule et unique (cette fois je suis sûr et certain, que c’est le terme adéquat) volonté des algériens.

Cet ensemble de signes devraient être suffisant, pour t’aider à prendre ta décision.
Alors, tu viens ? Ou tu préfères réfléchir encore ?

Merci Merzoug, tes boulets ont secoué les « bonnes » con-sciences. Mais, est-ce dans le bon sens ?

Merzoug, tu es un canon héroïque,
mais une fois à Alger, la magnifique
tu risques de devenir un boulet prosaïque.
à un de ces quatre dans les écrans numériques.

Djaffar

Hafida, à ce sujet, vous avez une floraison d’articles sur la toile. Chacun peut les consulter en s’en faire une idée. Mais cela demande un petit effort … Et ce n’est pas enrichissant matériellement. C’est juste un grand plus pour les neurones.